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Affichage des articles du mars, 2020

Les hôtels de Goa, et mon road trip au sud de l'état 1/3

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Je n'ai pas pu visiter les hôtels de mes rêves à Goa. Soit ils étaient trop éloignés de moi et mon petit scooter 80 cm3, soit je n'ai pas trouvé de moyen de pénétrer les lieux et l'occasion m'est passée sous le nez. Après avoir quitté l'agence de voyage indienne, il m'a semblé plus difficile de me présenter comme anonyme complet souhaitant simplement visiter les lieux, sans avoir les moyens d'y rester. Je ne manque généralement pas d'à-propos ni de bagout, mais parfois cela semble simplement trop compliqué, ou ne pas en valoir la chandelle. Je n'ai donc pas visité Coco Shambhala,ni Ahilya By The Sea, ni Elsewhere, ni Cabo Serai, ni les hôtels de la chaîne Postcard. C'est bien mon seul regret. J'ai néanmoins eu la chance de visiter (et d'habiter) quelques beaux endroits, notamment lorsque j'ai entrepris mon petit road trip d'une semaine vers le sud de l'état. Après avoir passé deux jours à Gokarna, où j'ai trouvé les

Les restaurants de Goa 2/2

Artjuna/Mojigao/Goa's Ark - la scène vegan/veggie/bien-être n'a pas de mouron à se faire à Goa. La clientèle est là, et même s'il y a de la compétition (bean me up, garden of dreams, soulbooster, baba au rhum, villa blanche, german bakery, fusion et tous les cafés "healthy"...), Artjuna, et maintenant son petit frère Mojigao, règnent en maître sur la scène de la cuisine israelienne végétarienne qui fait du bien. Il est vrai que même le plus sceptique succombera aisément aux savoureux petit-déjeuners servis dans les deux enseignes de Moshe. Pas toujours légère, elle se rattrape du côté du goût et l'incroyable choix disponible ! Une adresse classique et incontournable, même quand on ne fait pas de yoga. Goa's Ark est peut être le seul compétiteur sérieux d'Artjuna, notamment sur le hummus, qui paraît-il y est nettement supérieur (les deux restaurants se font apparemment une compétition féroce sur le sujet depuis des années), personnellement je l'

Les restaurants de Goa 1/2

Quelques semaines à Goa, en vacances totales, que faire ? Noël est au coin de la rue, et la plupart de mes amis européens, ainsi que quelques amis indiens, partent en Europe pour les quinze jours qui viennent. Après avoir quitté le restaurant, j'ai emménagé dans une grande maison portugaise que partagent plusieurs colocataires : un couple austro-indien d'un côté, une française de l'autre. Je m'installe dans l'aile française pile au moment ou la maison se vide de l'essentiel de ses occupants. Impossible de partir en voyage pour ma part à cette période, les prix sont complètement fous, je prends donc mon mal en patience et décide 1) de planifier un voyage dès que les vacances sont terminées afin d'explorer l'état de Goa, notamment le sud que je ne connais pas 2) de profiter de Goa Nord malgré le monde qui a pris possession des lieux depuis quelques jours. Du coup, c'est le moment de faire le tour de la "scène" culinaire Goanaise. Partou

De la Côte d'Azur à Goa.

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Nous avons fermé notre boutique et notre chambre d'hôtes en août 2019. Après six années à vivre au rythme de deux activités aussi prenantes et chronophages, ça nous a fait bizarre de tout arrêter d'un coup. Ma mère a largement dépassé l'âge de la retraite mais est peu capable d'inactivité. En ce qui me concerne, n'ayant jamais été au chômage technique plus de deux-trois mois, il n'était pas envisageable pour moi de travailler de la maison tout de suite après ces fermetures, j'aurais été comme un lion en cage. J'ai toujours eu envie de passer plus que nos "un ou deux mois réglementaires" annuels en Inde. Une amie indienne avec qui je travaillais alors dans le cadre de son agence de voyages, me propose d'aller gérer le restaurant dont elle est copropriétaire à Goa pour la saison. C'est ainsi, les Indiens ont souvent plusieurs affaires, dans des secteurs d'ailleurs assez disparates la plupart du temps. Passionnée d'art de vi

Neuf ans d'Inde... et les derniers six mois !

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Cela fait neuf ans que je vais en Inde. J'ai toujours eu le virus pour ce pays, sans même y être allée. Et en 2011, je suis finalement partie avec une bande de copines, pour mes 30 ans. Un peu en réaction contre mes parents qui me promettaient de m'y emmener depuis si longtemps sans jamais se déclencher, beaucoup parce que même si cette première fois avait lieu dans le sud de l'Inde, c'était une occasion à ne manquer sous aucun prétexte ! J'ai tout de suite été happée. Comme aspirée dans un vortex de couleurs, d'odeurs, de sensations inconnues et exotiques. Je me suis sentie chez moi. Comme un autre chez soi lointain. Depuis je suis piquée et pas une année ne passe sans que j'y retourne. Ma mère et moi avons même inventé un travail sur-mesure pour y passer le plus de temps possible : faire du sourcing... Car je ne crois pas que l'on puisse dire sourcer, ça fait trop sourcier ? Mais ce que j'aime le plus en Inde, c'est le nord : ses turbu

Le début, enfin.

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Cela fait sept ans, sept longues années que l'on me rabâche d'écrire un blog sur mes voyages, mes expériences professionnelles, mes goûts en musique, en déco, en livres... Pas que l'un ou l'autre soient tout à fait exceptionnels en soi, c'est plutôt l'ensemble qui constituerait un assortiment détonnant, en réalité. Cela fait cinq ans que je n'écris plus.  Depuis 2015 où le dernier des magazines pour lesquels j'écrivais a définitivement mis la clé sous la porte. Après dix sept années d'écriture quasi quotidienne, cela a créé un grand vide dans ma vie. Et pour être tout à fait honnête, un soulagement aussi. J'ai toujours eu l'impression de ne pas être à la hauteur, de ne pas être dans mon rôle... d'être une "fraude" comme diraient les anglophones. Et j'ai eu l'impression tout à coup, de ne plus faire partie de ceux qui donnent leur avis sur tout. Meute assoiffée de sang, faisant la pluie et le beau temps, sur les fo